Dit-on pain au chocolat ou chocolatine ? Sur ce sujet, Bernard Montiel est prêt à « déclarer la guerre » à Guillaume Gomez, le chef de l’Elysée !

Dit-on pain au chocolat ou chocolatine ? Sur ce sujet, Bernard Montiel est prêt à « déclarer la guerre » à Guillaume Gomez, le chef de l’Elysée !
Jeudi 28 mai 2020, la première bière à la chocolatine de France, brassée près de Toulouse, a été mise en vente. On vous dit comment vous la procurer.
Nous avions déjà abordé le sujet dans notre précédent article, mais nous en savons à présent un peu plus sur ce projet. Le Hopscotch Pub and Brewery et la brasserie Ice Breaker Brewing se sont associés pour créer une bière brune à la chocolatine. Un projet insolite intitulé Nothing Toulouse.
Le dimanche 22 mars, les 8 équipes participant au trophée Chocolatine se retrouveront au gymnase de l’Albaret de Saint-Juéry. Cette étape accueillera 7 équipes de très bon niveau dont certaines viennent de loin pour disputer cette compétition.
C’est au mois de mai dernier que les brasseurs du Hopscotch à Toulouse avaient mis au point une bière typiquement du coin avec un goût chocolatine pour le moins original. Et bonne nouvelle, tout le monde va avoir la possiblité d’y goûter dans très peu de temps.
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Dimitri Bordon, de la Maison Beauhaire, à Léguevin, a remporté le titre de champion de France de la chocolatine, le 28 janvier à Toulouse. La rédaction de France 3 Occitanie l’a testée pour vous et vous révèle sa recette !
Le chef de l’Elysée, Guillaume Gomez, a révélé, ce mardi, sur Instagram le secret le mieux gardé de France. Pain au chocolat ou chocolatine ? Découvrez quelle est la véritable appellation de la viennoiserie.
Il ne s’agit pas là d’une banale viennoiserie. La chocolatine. Si l’appellation de cette dernière est la cause d’un interminable débat en France, elle reste un incontournable à Toulouse sur la table du petit-déjeuner. Les Toulousains sont à la recherche de la meilleure. Si chacun à sa préférence, les noms de certaines pâtisseries s reviennent régulièrement.
Peut-on dire pain au chocolat ?
Bien sûr que l’on peut le dire. Je suis normand d’origine, je disais pain au chocolat avant de dire chocolatine. Après, je préfère dire chocolatine maintenant, ça représente mon sud-ouest.
Comment êtes-vous devenu champion du monde de la chocolatine en 2019 ?
On devait présenter 12 chocolatines traditionnelles et 12 revisitées. En gros, qui sortent de l’ordinaire. La particularité, c’est qu’on devait tout faire à la main. C’était un gros défi, normalement on a une machine, le laminoir, c’est beaucoup plus simple. Malgré cette contrainte, je ne me suis pas démonté, j’ai proposé une chocolatine avec un crémeux à la noix de coco et une pointe de malibu. À l’intérieur, une barre de chocolat mi-cuite. À la sortie du four je l’ai caramélisé à la fève tonka. Elle était zébrée au final. Elle a conquis le jury.
Ça a été un tremplin pour vos deux commerces ?
J’ai connu un succès, c’est certain. Ça a pris une ampleur incroyable, je n’y croyais absolument pas au départ. Des personnes venaient et viennent de différents endroits pour goûter mes viennoiseries. C’est un plaisir de proposé des chocolatines que les gens apprécient.
Ce titre vous a-t-il donné envie de créer de nouvelles chocolatines ?
J’ai envie de la décliner, il n’existe pas de limite. On peut faire des chocolatines à tout. Dans mes magasins, je propose des chocolatines selon les saisons. Par exemple, pour L’Épiphanie, j’ai proposé une chocolatine avec de la crème d’amande. C’est une chocolatine frangipane.
En tant que champion du monde, on a envie de défendre certaines choses ?
Je suis porteur d’un message : je veux pointer du doigt le fait que nous ne sommes que 20 % à faire nos viennoiseries de façon artisanale. Je trouve que cet art se perd et c’est dommage. On veut redonner l’envie, on voit des apprentis déterminés et ça donne le sourire, c’est une belle relève. Il faut redorer le blason, retourner aux bases.