Originaire de Gironde, Matthieu Guichard a grandi à Bordeaux avant de s’envoler en Asie après ses études. Actuellement, il vient d’ouvrir une boulangerie française à Lombok.
Trouver des chocolatines en Indonésie, c’est possible grâce à Matthieu Guichard. Originaire de Bordeaux, le chef d’entreprise de 32 ans vient d’ouvrir une boulangerie française sur l’île de Lombok, où il vend les fameuses viennoiseries du sud-ouest.
En vitrine, il a fièrement inscrit le mot « chocolatine » à côté de ces « croissants au chocolat ». « En Indonésie, les locaux appellent ça comme ça… Mais je suis un puriste », éclate-t-il de rire, en référence au débat chocolatine – pain au chocolat qui divise la France.
D’abord vigneron en Australie
Paysagiste de formation, l’expatrié a changé de branche en quittant la France. D’abord, il a voyagé pendant un an et demi en Asie avant de se fixer en Australie, sur la cote ouest, dans la ville de Margaret River où il a appris le métier de vigneron.
À ce moment-là vie, ma vie était rythmé par le surf, les vignes et les allers-retours à Bali pour rejoindre ma copine.
Au bout de deux ans, le vigneron a décidé de s’installer en Indonésie. « C’était un bon compromis entre le calme, la beauté des paysage, le surf, et développer un business avec l’explosion touristique au sud de l’île de Lombok », justifie Matthieu Guichard.
Un nouveau challenge
C’est dans le village de Kuta, où vit une grosse communauté d’expatriés français, qu’il a finalement choisi de s’installer et de mûrir son projet professionnel. Depuis plus d’un an, il fournit en pain et pâtisseries les restaurants, hôtels et cafés du coin.
Et nouveauté : avec son associé, il est en train d’ouvrir un café pour les locaux, baptisé « The Breakery », avec des viennoiseries maison en vitrine.
Sans expérience dans ce métier, il m’a fallu tout apprendre tout par moi-même : faire du pain, viennoiseries et pâtisserie, m’adapter aux produits, équipements et climat de la région. La culture locale du sud de Lombok et aussi très complexe à comprendre en tant que français, il faut faire preuve de patience et de compréhension.
Reste à savoir désormais comment les Indonésiens vont accueillir la fameuse chocolatine, made in Bordeaux ? Vont-ils l’apprécier ? Matthieu Guichard est confiant. Qui n’aime pas la chocolatine ?
Source : actu.fr