Le débat continue de faire rage. On ne parle pas de corrida ou de chasse… Mais de viennoiserie. La France est partagée en deux clans ; entre ceux qui disent « pain au chocolat » et ceux qui utilisent le terme -beaucoup plus poétique- de chocolatine.
Avec un peu de mauvaise foi, on a recensé cinq arguments qui pourraient aider les aficionados de la chocolatine à défendre leur joyau.
1 – La chocolatine soutenue par les héros de France 98
Les champions du monde 98, on doit les écouter. Alors, quand Bixente Lizarazu, le mythique arrière gauche de l’équipe de France, des Girondins de Bordeaux et du Bayern de Munich, évoque la chocolatine, les défenseurs du « pain au chocolat » sont priés de prendre des notes…
https://twitter.com/DenisBrogniart/status/1162354910379347968
Impitoyable sur Twitter, Bixente Lizarazu ne fait pas de cadeaux à ses amis de TF1, Grégoire Margotton et Denis Brogniart.
2 – Rejoindre la Team Chocolatine, c’est défier l’ordre établi
On ne va pas se voiler la face. La majorité des Français mange des « pains au chocolat ». D’après une enquête de la Fédération des entreprises de boulangerie, 84% des personnes interrogées expliquent « consommer des pains au chocolat ».
Les membres de la Team Chocolatine ne représenteraient donc que 16% du pays, d’après cette étude, publiée en mars 2019.
Face à cette majorité qu’on pourrait qualifier d’écrasante, la Team Chocolatine bombe le torse et affiche fièrement ses couleurs.
3 – La chocolatine a sa coupe du monde
En mai dernier, à Toulouse, se déroulait la toute première coupe du monde de la chocolatine. Un événement qui a rassemblé 35 candidats.
A l’inverse, aucune compétition n’est organisée en faveur du « pain au chocolat »… A part le concours de la meilleure baguette…
4 – La chocolatine a sa glace
5 – « Pain au chocolat » = pain + chocolat
Pour les habitants de Bordeaux, Toulouse, Mont-de-Marsan, Bayonne, un pain au chocolat, c’est un goûter composé d’un morceau de pain dans lequel on insère quelques carrés de chocolat. Parlez-en à un défenseur du « pain au chocolat »…
Et là, naturellement, votre interlocuteur vous répondra : « Et le pain au raisins, tu l’appelles « raisintine ? » Forcément, il croit faire mouche…
Erreur fatale. Voilà ce que vous pouvez lui rétorquer :
On ne dit pas sirop de grenade, on dit grenadine !
Fin de la discussion. Longue vie à la chocolatine !
Source : actu.fr